[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Le patron du gendarme financier du foot français a annoncé, lors d'un conseil d'administration en novembre, que les clubs seront très largement déficitaires en juin.
C'est un chiffre qui donne le vertige. La direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) de la Ligue de football professionnel (LFP) table sur une perte d'exploitation de 1,2 Md€ cette saison pour les clubs de L1 et de L2. L'annonce a été faite par son patron, Jean-Marc Mickeler, lors du conseil d'administration de l'instance en visioconférence, le 18 novembre dernier.
Deux ans après la manne de 1,5 Md€ (les clubs se sont partagé environ 1,2 Md€) apportée par CVC, le fonds d'investissement à l'origine de la création de la société commerciale de la Ligue, ce trou apparaît abyssal. Il interroge sur le modèle du foot français actuel, d'autant que, la saison passée, la perte était déjà proche du milliard, mais grâce à des ventes exceptionnelles sur le marché des transferts (830 M€), elle avait pu être ramenée à 250 M€. Pour 2024-2025, si les clubs parviennent encore à performer lors des mercatos, la DNCG espère la diminuer de plus de la moitié et ainsi l'établir entre 500 M€ et 600 M€.
Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG : « Le modèle économique tel qu'il existait est mort »
Une obligation de repenser le modèle
Mais comment expliquer de telles pertes ? « Les clubs professionnels français ne génèrent pas autant de revenus d'exploitation que leurs homologues des autres grandes ligues, mais ils bénéficient d'un modèle économique axé sur le développement et la vente de talents, ce qui est crucial pour leur viabilité financière. Dans ce contexte, la maîtrise des coûts et la vente de joueurs sont deux conditions essentielles pour équilibrer le modèle, lequel a été particulièrement mis à l'épreuve ces dernières années », a rappelé Mickeler lors de sa prise de parole.
Plusieurs raisons expliquent ce décrochage. La majorité des clubs ne bénéficient plus des revenus CVC qui leur ont rapporté 472 M€ en 2022-2023, puis 550 M€ la saison passée. En 2024-2025, il ne reste qu'un reliquat de 136 M€ pour les clubs européens, essentiellement. S'ajoutent aussi la baisse des droits télé domestiques (-35 % par rapport à l'an dernier), un peu compensée par la hausse des droits internationaux (+ 80 %), mais aussi le droit au dividende de CVC de 125,4 M€ cette saison qui intègre le rattrapage prévu contractuellement.
Une fois ce rattrapage pris en compte, ainsi que les frais de fonctionnement de la LFP et différentes contributions, les montants pour les clubs diminuent de 47 %. « Nos recettes ont baissé à l'inverse de nos charges, nous confirme un dirigeant de club. CVC nous avait demandé de flécher son apport sur le sportif dont les joueurs, les infrastructures, le digital, l'académie, par exemple. On continue d'amortir ces investissements, certains postes comme celui de l'énergie ont aussi augmenté et, avec la crise économique, certains partenaires limitent leur engagement. »
Plus globalement, les clubs, avec le passage à 18 formations dans l'élite, n'ont pas baissé leur masse salariale pour tenter de conserver leur compétitivité, sauf qu'en face ils ne parviennent pas à générer de revenus stables. Une situation qui va nécessiter de repenser le modèle.
Arnaud Hermant - L'Equipe
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Le HAC ouvre la phase retour du championnat sur la pelouse du Stade de Reims, ce dimanche 19 janvier 2025 (17 h 15). Un nouveau rendez-vous ô combien important dans une course au maintien devenue un peu plus angoissante encore, via le succès de Montpellier aux dépens de Monaco.
Resté sur le banc face à Marseille et Lens, Arouna Sangante retrouvera, sauf surprise, sa place au sein de la défense
Toujours coincé en zone rouge, le HAC se doit d’entamer sa remontée au classement dès cette étape à Reims. Voilà ce qui permet de croire en la possibilité d’un cinquième succès.
Avec les « guerriers » ça peut tout changer
On ne sait si cela suffira à stopper l’infernale série de revers (5), si cela permettra, dès ce dimanche, de piocher trois points sur les vingt qu’il faudra sans doute empiler lors de cette phase retour. Mais il n’en reste pas moins qu’avec eux, le HAC, privé pour six semaines d’Abdoulaye Touré (côtes cassées), pourrait dévoiler un autre visage. Plus mordant, via le retour d’Arouna Sangante, le capitaine. Plus virevoltant, à travers celui de Josué Casimir, entré en jeu devant Lens (1-2, 17e j.) et aujourd’hui en mesure de prétendre à la titularisation.
« Nos revenants, comme les joueurs qui signent, doivent effectivement changer le visage de l’équipe, espère Didier Digard. Face à Lens, on s’est prouvé que l’on était capables de gagner, sans pouvoir y arriver, ces retours doivent donc nous permettre de faire un peu mieux. » Les retours, les recrues, et peut-être même un schéma tactique récemment revisité, via une défense, non plus à trois ou à cinq têtes, mais à quatre. Pour un classique 4-4-2. « J’ai trouvé ça intéressant, note le technicien havrais. On s’est créé des opportunités, mais il ne faut pas oublier non plus qu’on a concédé plus de centres que d’habitude, dont deux nous ont fait très mal face à Lens. Alors, à quatre derrière, ça peut durer, ou pas. » À quatre, cela imposerait en outre à Sangante de basculer sur le flanc droit, là où il n’est pas le plus à l’aise.
Le Pharaon appelé à la rescousse
Puisque le temps ne plaide plus en faveur de Havrais qui ont vu Montpellier, lanterne rouge, fondre sur eux vendredi soir, puisque le HAC ferme toujours la marche du classement réservé aux attaques de Ligue 1 (13 buts) et puisque s’offre l’occasion de surprendre, il se peut qu’en point il y est du neuf. Et un vrai neuf!
Oui, Didier Digard pourrait d’entrée jouer la carte Ahmed Hassan, ciel et marine depuis lundi. Pour les premiers contours d’une association avec André Ayew ? « Avoir deux joueurs comme ça dans la surface adverse, ça peut effectivement nous aider, estime l’entraîneur havrais. S’il n’était pas complémentaire avec André, nous ne l’aurions pas fait venir. Mais ce qui me plaît, c’est qu’il donne déjà de la voix. »
Si le Pharaon, au temps de jeu famélique cette saison (159 minutes) avec Rio Ave (Portugal), ne peut très certainement pas tenir la distance sur tout un match, il serait toutefois étonnant qu’il ne débute pas celui de ce dimanche.
Pour Elsner, ça ne va pas fort
Luka Elsner sent la terre trembler sous ses pieds. Entraîneur d’un Stade de Reims 12e et bien trop secoué en championnat, une écurie qui n’a scellé qu’un seul succès lors des dix dernières journées. C’était le 10 novembre sur la pelouse… du Stade Océane (3-0, 11e j.).
Récemment, le technicien slovène a ainsi été la cible de cinglantes critiques de la part de ses supporters, en interne des questions se sont mêmes posées quant à son avenir. Néanmoins, la récente qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de France, aux dépens de Monaco (1-1, 3 t.a.b. à 1), lui a offert un sursis. Un coup gagnant à Delaune, là où seuls Rennes (2e j.) et Montpellier (7e j.) sont à ce jour tombés en Ligue 1.
Reims – Havre AC, dimanche 19 janvier 2025 à 17 h 15 au stade Delaune
Arbitre : M. Vernice.
REIMS : 94. Diouf – 23. Buta, 2. Okumu, 21. Kipré, 18. Akieme – 15. Munetsi, 6. Atangana, 10. Teuma (cap) – 7. Ito, 22. Diakité, 17. Nakamura.
Remplaçants (à choisir parmi) : 20. Olliero, 55. Sangui, 92. Ab. Koné, 64. Diadié, 30. Patrick, 63. Bamba, 11. Salama, 74. Sissoko, 67. Diakhon, 33. Zabi.
Entraîneur : Luka Elsner.
Absents : Am. Koné, Fofana, Daramy, Khadra (blessés), Moscardo (sélection), Butelle, Sekine, Jeng (choix).
HAVRE AC : 30. Desmas – 93. Sangante (cap), 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 10. Casimir, 5. Targhalline, 8. Kechta, 21. Joujou – 99. Hassan, 28. Ayew.
Remplaçants : 1. Gorgelin, 7. Nego, 22. Salmier, 32. Pembele, 19. Ndiaye, 44. Bouneb, 11. Sabbi, 45. Soumaré, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Touré, Kuziaev, Logbo (blessés), Diawara (non qualifié), Grandsir, Confais (choix).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le Stade de Reims et le HAC, ce dimanche 19 janvier 2025 (17 h 15), micro tendu à Quentin Lefebvre (25 ans), dit « csc ».
« On ne va pas le nier, avec les histoires « cvc » et la baisse des droits TV, on a quand même débuté le championnat avec un sacré handicap. D’autant que l’effectif avait déjà montré ses limites en deuxième partie de saison dernière. Malgré ça, on a quand même débuté fort, avec deux victoires en trois matches. Et puis derrière, le néant. On n’arrivait plus à rien. On s’attendait à ce qu’Ayew booste tout ça, mais ses trois mois sans compétition lui ont fait mal. Et puis j’ai quand même le sentiment qu’en termes de choix tactiques et d’hommes, Digard n’a pas toujours été très inspiré. Je ne sais pas, malgré une expérience positive à Nice, s’il était taillé, dans la situation où était le club cet été, pour prendre les clés de l’effectif. Je n’arrive toujours pas à voir ce qu’il veut mettre en place », regrette ce fidèle du HAC dont la première sensation forte fut un but signé Jean-Michel Lesage à Deshaseaux. Il avait alors… 3 ans.
« Je reste optimiste »
« Malgré tout, en bon supporter du HAC, je reste optimiste quant aux chances de maintien. Face à Lens, j’ai vu du mieux, plus de mouvements et un système à quatre derrière qui semble être plus efficace. Ça me laisse un brin d’espoir. Le club recrute, Diawara est prometteur, il a un gros caractère, et « Kouka » (Ahmed Hassan) va nous apporter son expérience. Il a pas mal bourlingué, a connu la coupe d’Europe, a gagné des titres et des trophées, mais a aussi traversé des saisons plus galères. C’est une bonne recrue, mais ça ne suffira pas. Il faut encore du renfort, même si on va récupérer Sangante, qui nous a vraiment manqué, et Casimir, alors que Joujou, au niveau où on l’a vu évoluer face à Lens, pourrait lui aussi nous aider. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre Reims et le HAC, comptant pour la dix-huitième journée de Ligue 1, la première de la phase retour. Quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé afin de forcer les portes d’un cinquième succès ?
Mathieu Gorgelin prend les gants du numéro 1
Eh bien voilà ! Le choix qui aurait pu être fait la semaine passée est aujourd’hui d’actualité. Dans le rôle du numéro 1, exit Arthur Desmas, du moins à l’occasion de cette échéance, place à Mathieu Gorgelin. Un gardien qui prendra place derrière une défense à quatre têtes, une ligne sur laquelle Arouna Sangante effectue son grand retour, sur le côté droit très certainement.
Hassan sur le banc
Et au milieu ? Point de Yassine Kechta. Le Lionceau de l’Atlas vivra ce début d’après-midi sur le banc. L’entrejeu sera composé de Loïc Nego, Rassoul Ndiaye, Oussama Targhalline et Antoine Joujou. Question : en pointe, Ahmed Hassan, arrivé lundi libre de Rio Ave (Por), effectuera-t-il d’entrée ses débuts en Ligue 1 ? Eh bien non. L’attaquant égyptien regardera dans un premier temps évoluer le duo Ayew-Sabbi.
La composition : Gorgelin – Sangante (cap), Youte, Lloris, Zouaoui – Nego, Ndiaye, Targhalline, Joujou – Sabbi, Ayew
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Premier acte de la phase retour et premier résultat nul de la saison enregistré par le HAC (1-1), ce dimanche 19 janvier 2025 sur la pelouse du Stade de Reims. Les Ciel et Marine restent toutefois en zone rouge.
Antoine Joujou et les Havrais ont signé leur premier résultat nul de la saison
Fin de série, de série noire. Ce dimanche 19 janvier 2025 à Reims, le HAC s’est en effet extirpé de la spirale infernale, symbolisée par cinq défaites à la suite en Ligue 1, plus une en Coupe de France.
Et c’est le capitaine Arouna Sangante qui a permis au club doyen d’échapper au pire. Un peu plus de trois mois après sa dernière apparition, c’est lui qui trouva la faille après l’heure de jeu, à la suite d’un corner et d’un cafouillage dans la surface rémoise (67e).
Terrible erreur de marquage
Le but de l’espoir peut-être, à une semaine de la réception du Stade Brestois, une réalisation venue en réponse à l’ouverture du score signée Munetsi, sur corner là aussi, et à la suite d’une terrible erreur de marquage de la défense havraise (26e). Mathieu Gorgelin, appelé à relayer Arthur Desmas (remplaçant), ne put être d’aucun secours.
Souvent secoués en première période, sans pour autant être mis en danger, techniquement et collectivement en dessous des hommes de Luka Elsner, ceux de Didier Digard signèrent toutefois une seconde mi-temps de bien meilleure qualité, dans l’esprit comme dans le jeu.
À Reims, Reims et le HAC 1 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Vernice. Spectateurs : 11 278. Buts pour Reims : Munetsi (26e) ; pour le HAC : Sangante (67e). Avertissements à Reims : Atangana (41e), Munetsi (76e) ; au HAC : Sabbi (17e), Ndiaye (90e+3). REIMS : Diouf – Buta, Okumu, Kipré, Sangui (Akieme, 78e) – Munetsi, Atangana, Teuma (cap) (Salama, 78e) – Ito, Nakamura, Diakhon (Diakité, 61e). Entraîneur : Luka Elsner. HAVRE AC : Gorgelin – Sangante (cap), Youte, Lloris, Zouaoui – Nego (Soumaré, 64e), Targhalline, Ndiaye (Salmier, 90e+3), Joujou (Kechta, 78e) – Sabbi (Casimir, 78e), Ayew (Hassan, 64e). Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ce dimanche 19 janvier 2025, à Reims, le HAC a pu s’appuyer sur un Oussama Targhalline enfin revenu au niveau qui doit être le sien. En revanche, sur le front de l’attaque, André Ayew a traversé la soirée en toute discrétion.
Oussama Targhalline a sans doute signé à Reims son meilleur match depuis le coup d’envoi de la saison
Gorgelin (6) : le passage de relais avait été en réflexion à quelques jours de la réception de Lens (1-2, 17e j.), sans que le témoin ne lui ait été transmis. Cette fois, les gants du n°1 lui ont été confiés. Scotché sur le banc depuis le 25 février 2024 et la réception de… Reims, pour sa seule apparition en 2023-2024, Mathieu Gorgelin, hors de cause sur le but rémois, a rassuré, tant sur ses prises de balle aériennes que sur sa ligne.
Sangante (5) : un peu plus de trois mois après sa dernière apparition, le capitaine havrais, remis d’une blessure aux adducteurs, a traversé la rencontre sur fond de paradoxes. Si techniquement il s’est parfois mis à la faute, s’il est apparu peu à l’aise dans ce rôle de latéral droit qu’il n’apprécie guère, c’est lui, à la 67e minute, qui hissa le HAC à la hauteur du Stade de Reims. Pour le sixième but de sa carrière, le deuxième en Ligue 1.
Youte (4) : bien trop permissif face au RC Lens une semaine plus tôt, il ne put une nouvelle fois être exempt de reproches, lui qui obligea Gorgelin, d’un étrange coup de tête, à concéder le corner qui précéda l’ouverture du score (26e). Peut-être n’est-ce qu’une impression, mais l’international Espoirs tombe trop souvent dans un excès de facilité.
Lloris (6) : avec 73 % de duels gagnés depuis l’ouverture du championnat, il s’inscrit comme l’un des joueurs de Ligue 1 les plus performants dans l’exercice. Et cette échéance rémoise a confirmé sa solidité, impeccable sur l’homme, dans son placement, et complice de Sangante sur l’égalisation, d’une talonnade repoussée par le montant gauche de Diouf, avant que le capitaine havrais n’enfonce le ballon au fond des filets (67e).
Zouaoui (5) : si à son poste, une dose de concurrence pourrait être injectée lors de ce mercato d’hiver, l’ex-Martégal enchaîne les titularisations. Et s’il avait pris l’eau lors du précédent déplacement, il y a deux semaines à Marseille, cette fois, il a tenu son couloir. Auteur du corner qui déboucha sur l’égalisation.
Joujou, ça bosse dur
Nego (4) : ses trois premières relances ont été ratées. Plus globalement, c’est sa prestation qui a manqué de relief, décevant dans certains de ses choix, même s’il fut sans doute le Havrais qui a le plus centré. Remplacé par Soumaré (64e), dont l’empreinte fut posée, via ce coup de tête qui mit la défense rémoise dans l’embarras, sur l’égalisation havraise (67e)
Ndiaye (5) : toujours en quête de régularité, il a alterné entre précieuses récupérations et choix discutables dans la transmission du ballon. Néanmoins, athlétiquement, il a donné une sérieuse réplique aux Rémois. Remplacé par Salmier (90e+4).
Targhalline (6) : il y a bien longtemps qu’on ne l’avait pas vu si rayonnant au cœur du dispositif. Revenu à une position plus axiale, l’international marocain a notamment été le seul, en première période, à donner un peu d’air et de vie à un bloc en souffrance jusqu’à la pause. Pas loin d’avoir signé sa meilleure prestation de la saison.
Joujou (5) : si offensivement, il n’eut que trop rarement la possibilité de faire la différence, défensivement, il ne s’est jamais caché. Dans l’envie, dans l’engagement, l’excentré gauche, prêté cet été par Parme (Italie), a évolué au niveau attendu. Lui aussi (re)pointe le bout de son nez. Remplacé par Casimir (78e).
Sabbi (3) : première joute de la phase retour et toujours pas le moindre geste décisif à son actif. S’il n’a cessé d’être en mouvement, jamais il n’a réussi à se mettre en position idéale. Remplacé par Kechta (78e), dont l’unique tentative aurait au moins dû être cadrée.
Ayew (3) : buteur face à l’OM et Lens, le Ghanéen n’a jamais été en position de récidiver sur la pelouse de Delaune. Une fin d’après-midi compliquée pour un attaquant resté coincé dans la tenaille. Remplacé par Hassan (64e), une recrue qui aura déjà eu l’occasion d’offrir quelques indices quant à sa capacité à servir de point d’appui.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie
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@CasseJosue
·
43m
Info FM : Arouna Sangante dans le viseur de Séville ?
le club espagnol penserait au défenseur havrais en cas de départ de Loïc Badé (
@relevo
)
aucune offre n’a été faite, pour l’heure, à la direction normande
le HAC demande un peu plus de 5M€
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Menés à la pause sur la pelouse de Reims, des Ciel et Marine résilients sont pour une fois parvenus à éviter la défaite pour rentrer de Champagne avec leur premier match nul de la saison (1-1), ce dimanche 19 janvier 2025, à l’occasion de la 18e journée de Ligue 1.
Le but égalisateur de Sangante, son deuxième cette saison, illustre bien la détermination affichée par les Hacmen en seconde période à Reims
Deux cent soixante-sept jours plus tard, le HAC a donc refermé une rencontre de Ligue 1 sur un partage des points. Ce n’était pas le même score qu’au Parc des Princes le 27 avril 2024 (3-3), pas le même niveau, loin de là, mais le match nul arraché sur la pelouse du stade Auguste-Delaune permet néanmoins aux Ciel et Marine de mettre fin à une série de six revers, en comptant la Coupe de France.
Dans le marasme des dernières semaines, difficile de ne pas s’en contenter, qui plus est après avoir vu les Havrais livrer une première période d’une grande faiblesse, se retrouver menés sur une erreur impardonnable à ce niveau, et terminer la rencontre avec une occasion et demie – en comptant la frappe hors cadre de Kechta, 80e – en leur faveur.
Les treize autres fois, le HAC s’était incliné
« Ce résultat montre que l’équipe a de la ressource, que les mecs s’accrochent, qu’ils ont envie d’inverser les choses », a logiquement tenu à souligner Didier Digard, dont les hommes avaient si souvent eu tendance à baisser la tête au moindre du coup du sort par le passé. Avec la victoire contre Auxerre (3-1, 3e j.), c’est même la deuxième fois seulement qu’ils parviennent à éviter la défaite après avoir été menés, systématiquement battus les treize autres fois.
Même sur le but encaissé, sur un corner repris au deuxième poteau trop tranquillement par Munetsi, l’entraîneur havrais a préféré trouver du positif. « J’étais presque content, car ce sont deux de nos joueurs, Arou (Sangante) et Dédé (Ayew), qui se gênent pour tenter de dégager le ballon. Ce n’est pas un but où nous sommes passifs. » Difficile de comprendre toutefois comment le milieu de terrain rémois peut se retrouver aussi libre de tout marquage dans la surface… « Ce sont des choix de défense sur coups de pied arrêtés, un parti pris, il y a toujours une part de risque », a tenté d’expliquer Mathieu Gorgelin.
« Le chemin du maintien part de là »
Pour le coup, le but égalisateur de Sangante, troisième Havrais à tenter sa chance sur la même action après Soumaré (arrêt de Diouf) et Lloris (poteau), dans une forêt de jambes à la suite d’un corner également, symbolise les meilleures intentions affichées par les Ciel et Marine au retour des vestiaires. Leur détermination à ne pas sombrer face à ce Stade de Reims en difficulté, également palpable à travers leur résistance dans les derniers instants, même si Akieme, Salama ou encore Nakamura auraient pu porter le coup de grâce sans qu’il n’y ait scandale. « On doit ce point à notre état d’esprit », retient ainsi Gautier Lloris.
« Le chemin du maintien part de là », veut quant à lui croire Gorgelin en cette première journée de la phase retour. L’objectif survie demeure encore bien hypothétique pour ce Havre AC, d’autant que le premier relégable reste localisé à quatre unités. Toujours conditionné à l’arrivée de renforts. Les premiers pas de l’Egyptien Ahmed Hassan auront été plutôt encourageants sur ce point, en attendant peut-être de voir à l’œuvre Mahamadou Diawara face aux Brestois le week-end prochain. Et d’autres nouveaux débarquer. Car si l’état d’esprit affiché à Delaune constitue une base indispensable pour continuer d’y croire, il est clair qu’il ne suffira pas.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Et de trois ! Oui, le HAC vient de signer sa troisième recrue du mercato d’hiver, ce jeudi 23 janvier 2025, en la personne de Fodé Ballo-Touré, un défenseur tout droit venu de l’AC Milan. Et c’est libre que le latéral gauche effectue son retour en Ligue 1.
Fodé Ballo-Touré, ici sous le maillot du Milan AC, s’est engagé ce jeudi 23 janvier 2025 avec le HAC
Après Ahmed Hassan (31 ans), attaquant égyptien arrivé libre de Rio Ave (Portugal) et déjà entré dans le vif du sujet dimanche 19 janvier à Reims (1-1), après Mahamadou Diawara (19 ans), un milieu « box-to-box » prêté par l’Olympique Lyonnais, place à Fodé Ballo-Touré (28 ans), un latéral gauche en mal de temps de jeu sous les couleurs de l’AC Milan. À tel point que c’est dans les rangs de la « B » du club lombard, « Milan Futura », qu’il fut relégué ces derniers mois.
Six apparitions en Ligue des Champions
Acheté 11 M€ par Monaco en 2019, le joueur, alors Lillois, avait été transféré de la Principauté à l’AC Milan deux ans plus tard, en échange d’un chèque de 5,5 M€ et d’un contrat de quatre ans récemment résilié. Une aventure qui se termine donc sur un goût d’inachevé, puisque l’international sénégalais (16 sélections), prêté la saison passée à Fulham en 2023-2024 (Angleterre, 6 matches de Premier League), n’est apparu qu’à vingt reprises en Serie A. Pour dix titularisations. Cette Serie A qu’il aurait pu découvrir un peu plus s’il avait accepté les avances de Monza, l’actuelle lanterne rouge.
Formé au PSG avant de réellement débuter sa carrière, en 2017, au LOSC (45 matches, L1), et de la poursuivre à Monaco (63 matches, L1), le natif de Conflans-Sainte-Honorine, invité six fois sous les projecteurs de la Ligue des Champions (avec Milan), a donc fait le choix de se relancer au HAC. Et ce, à un poste où le seul Yanis Zouaoui est actuellement en mesure d’évoluer depuis le départ de Christopher Opéri (Istanbul Basaksehir, Turquie).
Précisons que le néo-défenseur havrais ne pourra être aligné ce dimanche (15 heures), à l’occasion de la réception du Stade Brestois. L’ex-Milanais, sauf (mauvaise) surprise, devrait en revanche être qualifié pour le déplacement ô combien important, le 2 février (17h15), à Angers.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
- titanhac76
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
À 48 heures du coup d’envoi entre le HAC et Brest, avec quel effectif Didier Digard, entraîneur d’une écurie toujours localisée à la 17e place de la Ligue 1, prépare-t-il ce dix-neuvième rendez-vous de la saison ?
Suspendu, Youte ne pourra se dresser face au Stade Brestois
D’abord, les certitudes. Touché aux côtes au jour de la réception du RC Lens (1-2, 17e j.), Abdoulaye Touré, vice-capitaine du HAC, en terminera avec la deuxième de ses six semaines d’absence. Averti à trois reprises en dix rencontres, Étienne Youte purgera son match de suspension automatique. Opéré d’une épaule, Élysée Logbo manquera lui aussi à l’appel. Tout comme Daler Kuziaev, dont la douleur au mollet l’empêche toujours de prendre part aux séances collectives.
Première pour Diawara ?
Enfin, rappelons que Fodé Ballo-Touré, arrivé jeudi 23 janvier 2025 de l’AC Milan afin de parapher un contrat de cinq mois, devra patienter jusqu’à lundi pour être officiellement qualifié. Le nouveau latéral gauche suivra donc les débats des travées. En revanche, il ne fait aucun doute de la présence dans le groupe des « 20 » des deux premières recrues du mercato d’hiver. À savoir Ahmed Hassan, un attaquant égyptien entré en jeu (65e) dimanche 19 janvier à Reims (1-1), et Mahamadou Diawara, milieu de terrain arrivé la semaine passée de l’Olympique Lyonnais (prêt).
« Mahamadou était en manque de rythme, mais il est en train de combler ce retard », note Digard. Un technicien qui a dû ménager cette semaine son capitaine, Arouna Sangante. Revenu à la compétition à Reims, après plus de trois mois d’absence, le Sénégalais, auteur du but de l’égalisation à Delaune, n’a pu s’entraîner avant ce vendredi. « C’est souvent comme ça après une longue absence, explique Digard. Arouna a eu des douleurs musculaires dues à la fatigue. » Sera-t-il suffisamment remis pour se dresser face aux Brestois ? Réponse ce samedi 25 janvier.
Un mot pour finir sur les absences à l’entraînement, et de Samuel Grandsir (malade), et de Yann Kitala (blessé).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Prêté au HAC par l’Olympique Lyonnais pour les six prochains mois, Mahamadou Diawara a été présenté en conférence de presse, à deux jours de la réception de Brest. L’occasion d’en savoir plus sur ce jeune milieu de terrain âgé de 19 ans.
Mahamadou Diawara devrait figurer dans le groupe à l’occasion de la réception de Brest ce dimanche 26 janvier
Qui dit recrue dit présentation. Une semaine après Ahmed Hassan, c’est Mahamadou Diawara qui s’est présenté en conférence de presse, ce vendredi 24 janvier 2025. Une grande première pour lui, le jeune homme âgé de 19 ans n’ayant jamais pris la parole devant la presse auparavant. Le milieu de terrain, prêté jusqu’à la fin de la saison par l’Olympique Lyonnais sans option d’achat, ne s’est pas démonté pour autant. Avec assurance, Mahamadou Diawara est revenu sur les raisons qui l’ont conduit à rejoindre le HAC cet hiver.
Comment pouvez-vous vous présenter au grand public qui ne vous a peut-être peu vu jouer jusqu’à présent ? Quelles sont vos qualités ?
« Ma position préférentielle est en 8 mais, honnêtement, je peux jouer à tous les postes au milieu de terrain. Je suis aussi à l’aise dans un double pivot. Je peux apporter ma percussion, mon dynamisme. Je suis un joueur qui aime récupérer des ballons, me projeter vers l’avant et casser des lignes. Sur le terrain, je veux être un moteur pour l’équipe. »
« Besoin de quitter Lyon »
Qu’est ce qui a motivé votre départ de Lyon et, par conséquent, votre arrivée au Havre ?
« J’avais besoin de quitter Lyon pour gagner du temps de jeu. Le coach et Mathieu Bodmer m’ont présenté un projet qui m’a tout de suite séduit. Je me suis dit que le Havre était parfait pour moi. Le HAC a une réputation de très grand club formateur. Je sais que je peux lancer ma carrière en étant prêté ici. »
La mauvaise dynamique du HAC et sa position de relégable ne vous ont jamais fait douter ?
« Ce n’est pas un critère que j’ai pris en compte. Le classement du HAC m’importait peu. Jouer le maintien ne me fait pas peur. J’ai déjà connu ça avec Lyon la saison dernière. Je suis motivé à l’idée de sauver le club, même si c’est une expression que je n’aime pas utiliser. Je veux me battre pour les couleurs ciel et marine, donner tout ce que je peux donner à ce collectif et, par la même occasion, prendre de l’expérience. »
Les confrères lyonnais avec lesquels nous avons pu échanger nous racontaient que vous faisiez partie des joueurs qui ne se sont pas cachés lorsque l’Olympique Lyonnais était relégable. Comment abordez-vous cette nouvelle mission commando ? Avec le HAC cette fois-ci…
« Très sereinement. Je veux essayer d’amener un vent de fraîcheur à l’équipe. C’est dans la difficulté que les joueurs avec de la personnalité se révèlent. Je pense en faire partie. Comptez sur moi pour être irréprochable dans l’état d’esprit. »
« Physiquement, je me sens prêt »
N’est-il pas trop compliqué de s’investir pleinement dans une mission maintien quand on sait qu’on est là que pour six mois seulement ?
« Je ne sais pas ce qu’il se passera dans six mois. J’ai encore le temps pour y penser. Aujourd’hui, je suis pleinement concentré sur mon aventure au Havre et sur les rencontres à venir. Je suis venu ici pour me montrer. Ma vision des choses me fait dire que ma progression individuelle passera d’abord par une bonne intégration dans le collectif. »
Justement, comment avez-vous été accueilli par vos nouveaux coéquipiers et comment se sont passées les premières séances d’entraînement ?
« Franchement, j’ai été très bien accueilli. J’ai découvert un groupe de qualité qui a besoin de reprendre confiance en lui. Je pense que cela va s’améliorer au fil des matches. Je m’entraîne pour répondre présent lorsque le coach aura besoin de moi. Je n’ai pas beaucoup joué en première partie de saison mais physiquement, je me sens prêt à débuter un match. »
Havre AC – Brest, dimanche 26 janvier 2025 à 15 heures au Stade Océane
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Le Havre AC n’a toujours pas disparu des allées du mercato d’hiver. Une quatrième recrue est ainsi espérée par Didier Digard, un entraîneur qui sait que, parallèlement, des départs doivent être actés au plus vite.
Ce dimanche 26 janvier 2025 face à Brest, Ahmed Hassan, entré en jeu le week-end dernier à Reims (1-1), devrait effectuer ses premiers pas sur la pelouse du Stade Océane
« Il est sur une liste. » Soudain, tout le monde s’est jeté sur l’info, sur ce prétendu accord trouvé vendredi 24 janvier 2025 entre le Racing Club de Strasbourg et le Havre AC concernant le prêt de Junior Mwanga, milieu de terrain de 21 ans parti des Girondins de Bordeaux à l’été 2023. Mais d’emblée, si Mathieu Bodmer a confirmé son intérêt, parmi d’autres pistes, pour cet espoir peu utilisé cette saison en Alsace (8 apparitions), le directeur sportif a fermé la porte. Du moins, momentanément. « Pour avoir l’autorisation d’enregistrer de nouveaux contrats (NDLR : de la DNCG, rappelons que la masse salariale reste encadrée), il faut des sorties. »
En l’état, la situation est figée
Et sur le quai du départ, pas un Havrais ne semble sur le point de sauter dans le train. La rumeur envoie Étienne Youte vers la Bundesliga (Stuttgart), sans qu’aucune offre ne soit à l’étude. Une autre prête au FC Séville (Espagne) une attention à l’égard d’Arouna Sangante, sans qu’il n’y ait le début d’une discussion. Une autre enfin évoque la possibilité pour Samuel Grandsir, abonné au second rôle, de rebondir au Stade Malherbe de Caen, sans qu’aucune négociation ne soit en cours. Pour Yann Kitala, Aloïs Confais et Oualid El Hajjam c’est, là aussi, le statu quo. Bref, à un tout petit peu plus d’une semaine de la fermeture du mercato d’hiver (le 3 février 2025 à 23 heures), un marché abordé par le HAC avec une enveloppe presque vide, la situation est en l’état figée, dans un sens comme dans l’autre.
« Je suis déjà très content de ce que le club met en œuvre afin d’injecter du sang neuf au sein de l’effectif, confie toutefois Didier Digard. Déjà, sur les entraînements, ça crée autre chose, ça rebooste ceux qui sont là depuis un moment. Les cartes sont un peu redistribuées. On espère faire encore un joueur, mais il faut d’abord se focaliser sur les départs, car l’effectif était déjà conséquent, et là, il devient très conséquent. »
« Il a un réel esprit de revanche »
En ce mois de janvier, deux joueurs ont ainsi tourné le dos au HAC, Steve Ngoura, pris dans les filets du Cercle Bruges (Belgique, 3 M€), et Christopher Opéri, actuellement gravement touché à un genou, dans ceux de l’Istanbul Basaksehir (Turquie, 2,5 M€). Alors que trois nouvelles têtes sortent des rangs : Ahmed Hassan, attaquant arrivé libre de Rio Ave (Portugal) et Havrais jusqu’au terme de la saison, Mahamadou Diawara, milieu prêté par l’Olympique Lyonnais, et Fodé Ballo-Touré, dont le contrat avec l’AC Milan (Italie) a récemment été résilié. Le latéral gauche s’est, lui aussi, engagé jusqu’en juin prochain, « et plus si affinités », dit Bodmer.
Ballo-Touré, un défenseur de 28 ans avant tout rompu aux exigences du haut niveau, sous les couleurs du Lille OSC, de Monaco, de l’AC Milan et de Fulham (Angleterre). « Il est polyvalent, solide dans l’impact physique, il a de l’expérience et une culture de travail de par ses différentes aventures à l’étranger, note Digard. Il s’inscrit pleinement dans cette mentalité qu’on veut instaurer. Pour lui, c’est le moment de rebondir. Il a un réel esprit de revanche. »
Ce dimanche 26 janvier 2025, c’est du haut des travées que l’ancien pensionnaire du centre de formation du PSG, en attente de sa qualification, prendra le pouls de sa nouvelle écurie, alors qu’Ahmed Hassan et Mahamadou Diawara devraient, eux, être appelés à croiser le fer avec les Brestois.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À la recherche d’un succès à domicile depuis presque trois mois, le Havre AC reçoit, ce dimanche 26 janvier 2025 à 15 heures, le Stade Brestois avec la volonté de valider le bon point ramené de Reims (1-1).
Le HAC avait mis en difficulté Brest lors du match aller (2-0)
Lorsqu’on lui demande s’il devient urgent de gagner à domicile, Didier Digard répond sans détour : « Pas forcément qu’à la maison. Il devient urgent de gagner tout court parce qu’on a des points de retard ». Difficile de le contredire. L’analyse de la situation est simple, mais surtout clairvoyante.
Après le match nul décroché par Saint-Etienne sur la pelouse d’Auxerre (1-1) ce vendredi 24 janvier 2025, le HAC a vu l’un de ses concurrents au maintien s’éloigner encore un peu plus. Si Nantes et Rennes, battu par Monaco samedi 25 janvier 2025 (3-2), sont encore à quatre points du club doyen, les Verts possèdent désormais cinq longueurs d’avance. Et, pour ne rien arranger, les Ciel et Marine sont également contraints, désormais, de regarder derrière eux. Montpellier, lanterne rouge de Ligue 1, étant revenu à une unité après son succès contre Monaco le week-end dernier.
« Ce groupe a envie d’avancer »
Cette maigre avance, le HAC la doit à son match nul décroché, au courage, à Reims (1 -1). D’abord menés, André Ayew et ses coéquipiers ont su trouver les ressources pour revenir au score. Ce qui n’était presque jamais arrivé en première partie de saison. « Faire les efforts et être conquérants, c’est ce que les supporters réclament avant tout, souligne Didier Digard. On est content d’avoir montré ce visage. Les gars ont gardé ça en tête cette semaine et se sont vite projetés sur la réception de Brest. C’est satisfaisant de voir que ce groupe a envie d’avancer. »
Oui, les deux dernières sorties du HAC sont assez positives, surtout dans l’état d’esprit. Désormais, il lui faut enclencher la seconde. Pour décrocher une victoire qui fuit les Ciel et Marine depuis le 24 novembre 2024 et, aussi, s’imposer au Stade Océane pour la première fois depuis le 3 novembre 2024. Une éternité donc.
Gorgelin devrait connaître une nouvelle titularisation
Cela devra se faire sans Etienne Youte, suspendu pour une accumulation de cartons jaunes, mais très certainement avec Mathieu Gorgelin. Lancé le week-end dernier au relais d’Arthur Desmas, le portier formé à l’Olympique Lyonnais a su se montrer rassurant et décisif. De quoi pousser le staff à le reconduire face à Brest. « C’est un poste où la confiance joue un rôle prépondérant. Quand on installe un gardien, il faut le laisser enchaîner les matchs. J’ai la chance d’avoir une paire de gardiens tournée vers le collectif. Mathieu a dégagé de la confiance et a apporté de la sérénité à l’équipe. Arthur a été à fond derrière lui. Son comportement est remarquable. Cela pousse tout le monde à tirer dans le même sens. »
Il n’en faudra pas moins pour espérer faire chuter une formation brestoise dont la force collective est louée depuis des mois. Le calendrier pourrait aussi donner un coup de main aux Havrais. Engagés en Ligue des Champions, les Pirates font escale au Havre après une défaite contre le Shakhtar Donetsk (2-0) et avant un choc, programmé mercredi 29 janvier 2025, contre le Real Madrid. Cette saison, les Bretons ne se sont en effet imposés qu’à une seule reprise avant un rendez-vous européen.
Havre AC – Stade Brestois, dimanche 26 janvier 2025 à 15 heures au Stade Océane.
Arbitre : M. Lissorgue.
HAC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 93. Sangante (cap), 4. Lloris, 18. Zouaoui – 10. Casimir, 34. Diawara, 5. Targhalline, 21. Joujou – 99. Hassan, 28. Ayew.
Remplaçants : 30. Desmas (g), 32. Pembele, 22. Salmier, 19. Ndiaye, 25. Confais, 8. Kechta, 11. Sabbi, 45. Soumaré, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard
Absents : Touré, Kuziaev, Logbo (blessés), Grandsir (malade), Ballo-Touré (non qualifié), Kitala, El Hajjam (choix)
BREST : 40. Bizot – 7. Lala, 5. Chardonnet (c), 3. A. Ndiaye, 12. Zogbé – 45. M. Camara, 6. Fernandes, 8. Magnetti – 10. Del Castillo, 19. Ajorque, 17. Sima.
Remplaçants : 30. Coudert, 18. Bourgault, 44. S. Coulibaly, 20. Lees-Melou, 9. Doumbia, 21. Faivre, 26. Pereira Lage, 14. M. Baldé, 34. Salah.
Entraîneur : Eric Roy
Absents : Locko, Haïdara, Le Cardinal, Amavi, Martin (blessés).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre le HAC, dix-septième, et Brest, localisé en milieu de tableau, match comptant pour la dix-neuvième journée de Ligue 1. Quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé ?
Josué Casimir retrouve une place de titulaire
De nouvelles têtes dès le coup d’envoi ? Eh bien non. Tout comme Ahmed Hassan, Mahamadou Diawara prendra place sur le banc. En revanche, Josué Casimir, remplaçant lors des deux précédentes journées, retrouve une place de titulaire.
Sangante retrouve l’axe
Le Guadeloupéen se positionnera très certainement à la droite de l’entrejeu. Et ce, en soutien d’un duo d’attaque qui pourrait être composé d’André Ayew et d’Emmanuel Sabbi, Issa Soumaré, lui, étant sans doute appelé à assumer un rôle d’excentré gauche.
Enfin derrière, en l’absence d’Étienne Youte (suspendu), Arouna Sangante retrouve une place dans l’axe, laissant le flanc droit à Loïc Nego. Mathieu Gorgelin, lui, est confirmé en tant que numéro 1.
La composition : Gorgelin – Nego, Sangante (cap), Lloris, Zouaoui – Casimir, Ndiaye, Targhalline, Soumaré – Ayew, Sabbi
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Nouveau revers au Stade Océane pour le Havre AC. Ce dimanche 26 janvier 2025, les Ciel et Marine ont concédé une cinquième défaite consécutive à domicile contre le Stade Brestois (0-1). La faute à une première mi-temps ratée.
Josué Casimir n’a pas ménagé ses efforts dans son couloir
Les week-ends se suivent et se ressemblent au Stade Océane. À la recherche d’une victoire à domicile depuis le 3 novembre dernier, le HAC s’est encore incliné, pour la quatrième fois d’affilée, dans son antre. Ce dimanche 26 janvier 2025, c’est le Stade Brestois qui est reparti avec les trois points de la victoire (0-1).
Le cadeau de Targhalline
Les Ciel et Marine attaquent la rencontre avec, certes, de l’envie mais surtout de grosses lacunes techniques. L’une d’entre elles amène l’ouverture du score. Surpris de se retrouver avec le ballon dans ses six mètres après un corner, Targhalline tergiverse. Il tente une passe maladroite vers Gorgelin mais c’est Ajorque, le buteur brestois, qui se jette pour pousser le cuir au fond des filets (0-1, 25e).
Le HAC plie et doit s’en remettre aux sauvetages de Lloris sur sa ligne (11e, 28e) ou de Gorgelin (50e) pour ne pas rompre. Avant que la tendance ne s’inverse. Sous l’impulsion de Diawara et Hassan, ses nouvelles recrues, entrées à la pause, les Ciel et Marine mettent enfin le pied sur le ballon. Hassan passe même tout proche d’égaliser mais sa tête heurte le poteau de Bizot (67e). Cela sera finalement insuffisant puisque le score n’évoluera pas jusqu’au coup de sifflet final.
Au Havre, Havre AC – Stade Brestois 0 à 1 (0-1).
Arbitre : M. Lissorgue. Spectateurs : 17 898.
But pour Brest : Ajorque (25e).
Avertissements pour Le Havre : Sangante (1e), Ayew (4e) ; Brest : Camara (7e), Faivre (22e), Ajorque (58e).
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Sangante (Salmier, 80e), Lloris, Zouaoui – Targhalline (Diawara, 46e,), Ndiaye (Housni, 80e), Casimir, Soumaré (Joujou, 66e) – Ayew, Sabbi (Hassan, 46e).
Entraîneur : Didier Digard.
Brest : Bizot – Zogbe, Chardonnet, Coulibaly (Ndiaye, 72e), Lala – Magnetti, Camara, Del Castillo (Doumbia, 64e) – Faivre (Fernandes, 84e), Sima (Baldé, 64e, Perreira-Lage, 84e), Ajorque.
Entraîneur : Eric Roy.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Sans un Lloris impressionnant et un Gorgelin impeccable, le Havre AC n’aurait jamais eu l’occasion, ce dimanche 26 janvier 2025, de croire jusqu’au bout en la possibilité de piocher un point. Un espoir sans suite pour un après-midi plombé par une incroyable erreur de Targhalline.
Oussama Targhalline a commis une erreur fatale au HAC
Gorgelin (7) : il sera difficile, voire impossible, de lui retirer les gants du numéro 1. Lâché par Targhalline sur l’ouverture du score brestoise, il avait retardé celle-ci dès la 5e minute, face à Del Castillo. Puis évita au HAC de sombrer d’une sortie impeccable devant ce même Del Castillo (50e). Propre, incisif et rassurant dans toutes ses interventions.
Nego (4) : une prestation beaucoup trop neutre sur ce côté droit où il n’a que trop peu combiné proprement avec Casimir. Dans le néant de la première période, on attendait plus, beaucoup plus même, d’un défenseur qui compte 39 sélections avec la Hongrie.
Sangante (4) : premier joueur averti de l’après-midi, et ce dès la 19e seconde, il fut également le premier à faire feu, d’une demi-volée qui n’inquiéta guère Bizot (8e). De retour dans l’axe de la défense, là où il se sent le plus à l’aise, le capitaine havrais n’a toutefois pas exposé sa solidité habituelle. Trop souvent imprécis dans l’exercice de la relance également. Remplacé par Salmier (81e).
Lloris (7) : quel match ! Une frappe de Camara qu’il repousse sur sa ligne de but (12e), une tentative d’Ajorque qu’il repousse… sur sa ligne de but (39e), des anticipations parfaites, des duels souvent remportés : il fut tout simplement le seul joueur de champ à évoluer à un niveau digne de la Ligue 1.
Zouaoui (3) : peut-être le statut de numéro 1 au poste, celui que Ballo-Touré lui contestera prochainement, lui pèse. En tout cas, l’ex-Martégal, intéressant en première partie de saison lorsqu’il dut relayer Christopher Opéri, peine à confirmer. Sa grosse erreur de la 50e minute aurait même pu coûter très cher sans un Gorgelin des très grands jours. Son match dans le match avec Del Castillo n’a fait que tourner en faveur du Brestois.
Hassan, du bois pour commencer
Casimir (4) : depuis le 1er décembre 2024, date à laquelle l’une de ses chevilles l’a lâché, plus jamais il n’avait eu l’occasion de débuter une rencontre. Et s’il apporta des solutions et du peps le long de son couloir droit, s’il fut à la réception d’un centre de Sabbi, sans pour autant faire trembler Bizot (44e), de trop nombreuses erreurs techniques l’ont empêché d’aller au bout de ses idées.
Ndiaye (4) : titularisé pour la cinquième fois sur la base des six dernières journées, l’ex-Sochalien, Havrais depuis un an et demi, ne dévoile pas les progrès attendus. Que de mauvais choix ! Remplacé par Housni (81e).
Targhalline (2) : mais que lui est-il passé par la tête, lorsqu’à la 25e minute, il a commis une incroyable boulette dans ses six mètres, erreur aussitôt exploitée par Ajorque, auteur de l’ouverture du score. L’erreur de trop pour un joueur souvent hors du coup cette saison, remplacé qu’il fut dès la pause par Diawara (5). Une première sous le maillot du HAC pour le jeune Lyonnais (19 ans) qui signe des débuts plutôt percutants.
Soumaré (3) : pourtant aligné à son poste de prédilection, il n’a jamais été en position d’enflammer le couloir gauche. Techniquement trop limité. Remplacé par Joujou (66e), crédité sur son tout premier ballon d’un centre parfait à destination d’Hassan (67e).
Sabbi (3) : il a couru, beaucoup couru, mais l’international US a surtout couru dans le vide, jamais au bon endroit au bon moment, incapable de se montrer ne serait-ce que menaçant. Remplacé à la pause par Ahmed Hassan (6). Et l’Égyptien, dont le profil apportera incontestablement un plus au secteur offensif, aurait pu fêter sa première au Stade Océane d’un premier but mais sa tentative de la tête était repoussée par le montant droit de Bizot (67e).
Ayew (4) : il n’est nullement question de remettre en cause l’énergie déployée, celle qu’il déploie à chacune de ses apparitions, cette envie de presser, de lutter. Mais le Ghanéen a bouclé sa douzième apparition de la saison sans avoir pu, ou su, se mettre en position d’inscrire son troisième but.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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La menace planait sur eux depuis quelques semaines. Défaits par Brest (0-1) ce dimanche 26 janvier 2025 alors que, dans le même temps, Montpellier s’imposait à Toulouse (1-2), les Ciel et Marine occupent la dernière place de Ligue 1 pour la première fois de la saison. Inquiétant.
Après cette nouvelle défaite et la victoire de Montpellier, les Havrais sont derniers de Ligue 1
Après l’espoir, le désespoir. Il y a eu cette belle victoire décrochée contre Auxerre (3-1), suivi du premier non-match de la saison sur la pelouse de Toulouse (2-0). Il y a eu ce succès inattendu glané à Nantes (2-0), avant de passer à côté face à Angers (1-0).
Ce dimanche 26 janvier 2025, une semaine après avoir ramené un bon point de Reims (1-1), le Havre AC a eu une nouvelle occasion de valider un résultat. De lancer une dynamique positive capable de porter le club doyen hors de la zone rouge. Malheureusement, les Ciel et Marine se sont encore pris les pieds dans le tapis. Pour la quatorzième fois de la saison. Pour la cinquième fois consécutive à domicile. Contre des Brestois qui n’ont eu qu’à forcer leur talent durant la première mi-temps pour repartir avec les trois points de la victoire. « On a perdu tous nos duels. Techniquement, on n’était pas au point, regrette Gautier Lloris, le défenseur havrais. Je ne sais pas comment l’expliquer mais cela devient compliqué de jouer au football lorsque ces deux éléments ne sont pas réunis. »
Le staff du Real Madrid a dû s’amuser
Effectivement, il est difficile de dire que le HAC a vraiment tenté de jouer au football durant le premier acte. Sans imagination et d’une pauvreté technique abyssale, les hommes de Didier Digard ont bien tenté d’exister dans l’impact. De façon bien maladroite puisque les deux premières fautes havraises ont été sanctionnées d’un carton jaune (Sangante, 1e, Ayew, 3e).
Le staff du Real Madrid, certainement devant le match pour préparer la venue de leurs poulains en Bretagne dès ce mercredi 29 janvier 2025 en Ligue des Champions, a dû se demander quelle était cette drôle d’équipe portant une tunique ciel et marine. Et on n’ose imaginer leur réaction devant l’incroyable bévue d’Oussama Targhalline dans ses six mètres. Celle qui offre un but à Ajorque (1-0, 25e) et la victoire au Stade Brestois. « Le problème de la Ligue 1, c’est que l’on ne peut pas se permettre de jouer qu’une mi-temps, tacle Didier Digard, le coach havrais. On ne s’est pas mis au niveau d’une équipe qui joue la Ligue des Champions. On a été dans l’incapacité d’enchaîner les courses mais, paradoxalement, on est devenu meilleur sur la durée du match. »
Sans être flamboyante, la deuxième période du HAC a en effet été de meilleure facture. Sous l’impulsion d’Ahmed Hassan et Mahamadou Diawara, entrés à la pause, les débats se sont équilibrés. La recrue égyptienne aurait même pu débloquer son compteur avec son nouveau club mais sa tête décroisée a trouvé le poteau gauche d’un Bizot resté planté sur sa ligne (67e). Une égalisation que Gorgelin, décisif devant Del Castillo (50e), et surtout Gautier Lloris, auteur de deux sauvetages sur sa ligne (11e, 28e) auraient méritée. Il n’en sera rien. Brest, qui n’avait plus gardé sa cage inviolée depuis le match aller, ne craquera pas.
Conséquence, avec la victoire de Montpellier (2-1 à Toulouse), le HAC glisse en 18e et dernière position de la Ligue 1. « Cela devient difficile dans les têtes, c’est normal, lâche Didier Digard. C’est là où l’on va voir quels sont les joueurs qui auront le mental. Ceux qui parviendront à passer un cap en restant forts et sûrs d’eux malgré les difficultés. » C’est du désespoir que naît l’espoir après tout.
Au Havre, Havre AC – Stade Brestois 0 à 1 (0-1).
Arbitre : M. Lissorgue. Spectateurs : 17 898.
But : Ajorque (25e).
Avertissements pour Le Havre : Sangante (1e), Ayew (4e) ; Brest : Camara (7e), Faivre (22e), Ajorque (58e).
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Sangante (Salmier, 80e), Lloris, Zouaoui – Targhalline (Diawara, 46e,), Ndiaye (Housni, 80e), Casimir, Soumaré (Joujou, 66e) – Ayew, Sabbi (Hassan, 46e).
Entraîneur : Didier Digard.
Brest : Bizot – Zogbe, Chardonnet, Coulibaly (Ndiaye, 72e), Lala – Magnetti, Camara, Del Castillo (Doumbia, 64e) – Faivre (Fernandes, 84e), Sima (Baldé, 64e, Perreira-Lage, 84e), Ajorque.
Entraîneur : Eric Roy.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Plus ça va, moins ça va. Le HAC a hérité dimanche 26 janvier 2025 de cette lanterne rouge que Montpellier baladait sur les pelouses de Ligue 1 depuis trois mois. Néanmoins, il existe encore quelques motifs d’espoir.
Ahmed Hassan semble être taillé pour secouer le secteur offensif du HAC, le plus faible du championnat
Un point gratté sur les vingt et un derniers mis en jeu. À ce rythme, alors qu’il semble indispensable d’en empiler dix-neuf sur la base des quinze journées restant à consommer, le plan « Ligue 2 » sera bientôt le seul sur lequel les dirigeants du HAC devront se pencher. Au sortir de la dix-neuvième échéance, et à moins d’une semaine d’un rendez-vous couperet à Angers, il faut ainsi être sacrément solide sur ses appuis pour ne pas que la sinistrose nous emporte.
Comment croire en effet le club doyen capable d’inverser radicalement le cours des choses, de sortir de cette spirale où s’entrechoquent les revers, au nombre de quatorze en dix-neuf rencontres ? Toutefois, s’ils tombent les uns après les autres, des motifs d’espoir tentent toujours de se mettre en travers de ce chemin qui mène droit au gouffre.
Ahmed Hassan, une éclaircie dans la pénombre
À quelques millimètres seulement… Oui, quelques millimètres lui ont manqué pour ponctuer sa première apparition au Stade Océane d’un premier but. Ou quand le poteau droit de Bizot repoussa le coup de tête parfait de l’Égyptien Ahmed Hassan (67e). Pour une égalisation qui ne vint jamais, un scénario faisant ainsi du HAC la seule écurie de Ligue 1 à ne pas avoir fait trembler les filets brestois depuis le 6 octobre et un succès des Finistériens aux dépens du… HAC (2-0, 7e j.).
Appelé à secouer une ligne offensive qui ne fait de mal à personne (0,73 but par match), le Pharaon, entré à la pause alors que sa présence d’entrée paraissait s’imposer, a démontré, par son gabarit, sa précision dans les remises, son timing et son appétit, qu’il pouvait changer une partie du décor. Et peut-être soulager un André Ayew qui n’a sans doute plus la force de porter à bout de bras un secteur où Emmanuel Sabbi et Issa Soumaré ont été dimanche d’aucune utilité.
Un entrejeu en cours de relookage
Là aussi, il y a urgence. En l’absence d’Abdoulaye Touré, forfait qui s’étirera sur les trois ou quatre prochaines semaines (côtes cassées), le cœur du jeu est une zone où, souvent, les Ciel et Marine sont bousculés, parfois piétinés. Athlétiquement, trop de milieux ne font pas le poids.
Alors si jeune soit-il, Mahamadou Diawara (19 ans), venu de l’Olympique Lyonnais (prêt), a été appelé à la rescousse. Et invité dimanche, dès la pause, à prendre le relais d’Oussama Targhalline, auteur de l’erreur fatale. En termes de puissance, l’apport de l’international U19 n’est pas passé inaperçu. Mais très certainement n’incarnera-t-il pas l’unique nouveauté entre la défense, ligne sur laquelle Fodé Ballo-Touré signera certainement ses débuts dimanche à Angers, et l’attaque.
Sans-le-sou, et dépendant d’un ou plusieurs départs, Mathieu Bodmer n’a pas abandonné l’idée d’attirer cet hiver un deuxième milieu tout neuf. « On est sur le dossier 24 heures sur 24, assure le directeur sportif. Mais ce n’est pas simple. » Le Strasbourgeois Junior Mwanga (21 ans), peu utilisé par Liam Rosenior (8 apparitions), sera-t-il l’élu ?
Un numéro 1 qui a tout à gagner
À 34 ans et à cinq mois du terme de son contrat, Mathieu Gorgelin revient sur le devant de scène. Doublure d’Arthur Desmas durant deux ans et demi, place lui a été faite en tête de la hiérarchie des gardiens dans les jours qui ont précédé le voyage à Reims (1-1, 18e j.). Une place qu’il a confortée, dimanche, d’une prestation parfaite, marquée par trois interventions de grande classe.
Personnage respecté et écouté au sein du vestiaire, Gorgelin, Havrais depuis 2019, dispose de cette fraîcheur psychologique que n’avait plus Arthur Desmas. Un homme prêt à aller au feu pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être. Lui ne paniquera pas.
Au moins une mi-temps correcte
Dans le contexte, et encore une fois dans l’optique de s’accrocher aux rares branches accessibles, force est de reconnaître que les Ciel et Marine, ridiculisés par Strasbourg (0-3, 14e j.), Saint-Brieuc (0-1, Coupe) et Marseille (1-5, 16e j.), ont trouvé les ressources pour au moins exister. Un peu.
Face à Lens (1-2), la première période fut cohérente, Salmier ayant même eu au bout du pied une balle de break. À Reims, la seconde mi-temps remit en lumière ces valeurs qui avaient permis au HAC de sauver sa tête la saison passée. Devant Brest (0-1), là aussi il y eut une réaction digne de ce nom, un match qui aurait sans doute tourné à une démonstration adverse il y a quelques semaines.
Néanmoins, cela ne suffit pas. Loin de là, puisque le HAC ferme la marche du classement général, du classement « domicile » et du classement des attaques. Dimanche 2 février 2025 à Angers (17 h 15), ce sera donc déjà maintenant ou plus jamais. Ou presque…
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
J-2 avant le duel entre Angers, treizième, et le HAC, lanterne rouge, comptant pour la vingtième journée de Ligue 1. Avec quel effectif Didier Digard prépare-t-il ce rendez-vous couperet, ou presque ?
Fodé Ballo-Touré pourrait effectuer, dimanche à Angers, ses débuts sous le maillot du HAC
Il y sera. Oui, Fodé Ballo-Touré, arrivé la semaine passée de l’AC Milan et non qualifié pour la réception de Brest (0-1, 19e j.) sera bien du voyage à destination d’Angers. Pour autant, le latéral gauche, récemment sorti par le HAC des rangs de la « B » de l’AC Milan, est-il prêt à traverser les 90 minutes d’un face-à-face si important ?
Le doute est permis, puisque cette saison, l’international sénégalais de 28 ans n’a disputé que trois rencontres avec les réservistes milanais. Lui dont le dernier match plein date… du 1er novembre 2023, un troisième tour d’EFL Cup (Coupe de la Ligue anglaise) entre Fulham, où il était prêté en 2023-24, et Ipswich Town. « Pour un joueur qui a si peu joué, son état de forme est très bon, juge Didier Digard. Maintenant, est-ce que c’est suffisant pour débuter un match, c’est à mesurer. Mais par rapport à ce qu’il dégage au niveau de sa personnalité, il sera rapidement dans le groupe, sans doute même dès ce week-end. »
Hassan et Diawara doivent débuter
Week-end qui devrait, ou plutôt qui devra impérativement être marqué par la première titularisation, et d’Ahmed Hassan, et de Mahamadou Diawara. Et ce, au sein d’un « onze » réintégré par Étienne Youte, suspendu lors de la précédente journée. Abdoulaye Touré (côtes cassées), Daler Kuziaev (mollet) et Élysée Logbo (épaule) devront quant à eux patienter avant de renouer avec la compétition. Tout comme les jeunes Ismaïl Bouneb, Mathéo Bodmer, Daren Mosengo et Guy Noël Zohouri, sortis touchés d’un match entre la « B » du HAC et celle de Nantes comptant pour les Challenge Espoirs, troisième rendez-vous de cette compétition ponctué d’un troisième succès havrais (2-1).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.