[ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Un joueur, deux maillots. Avant le déplacement à Nantes, dimanche 24 novembre 2024 (17 h), nous avons retrouvé Nicolas Gillet, ex-défenseur du HAC, formé, révélé au FCN, club avec lequel il a tout gagné, ou presque, sur la scène nationale.
Champion de France avec le FC Nantes (2001), Nicolas Gillet a traversé trois saisons sous le maillot du HAC (2007-2010)
Paroles d’ex, épisode XI. Zoom sur Nicolas Gillet (48 ans), ancien défenseur du HAC, avec lequel il fut sacré champion de France de Ligue 2 au printemps 2008, et ex-pilier de la charnière centrale du FC Nantes, club qui lui a notamment permis d’entrer au palmarès de la Ligue 1, en mai 2001.
De l’accession à la désillusion
Il restera comme l’un des grands acteurs de cette saison 2007-2008, celle de l’accession du HAC en Ligue 1. Ou quand Nicolas Gillet, 206 matches de L1 au compteur, 27 apparitions en Coupe de l’UEFA et 8 en Ligue des Champions, posa son sac au Centre technique de Saint-Laurent. « Je suis arrivé en me disant qu’on avait le potentiel pour monter. Les cadres ont fait le job et derrière, on sentait pousser des jeunes de grand talent. Et après… »
Après, il y eut ce retour du club doyen en L1, orphelin de Guillaume Hoarau, son buteur parti au PSG. « Je pense que l’intersaison a été loupée. Sans faire injure à qui que ce soit, un seul joueur nous a apporté une plus-value, c’est Nico Dieuze. Il n’a jamais lâché. Cette saison a été compliquée, vraiment. En fait, on est tous passé à côté, moi le premier. Et il y a eu ma troisième année, avec l’un des rares entraîneurs humainement fiables et droits que j’ai eu l’occasion de rencontrer, Cédric Daury. J’aurais tellement aimé pouvoir lui dire avant qu’il ne décède. En début de saison (2009-2010), il me convoque et me dit : ‘’Bon, Nico, je compte sur toi, tu es un cadre et quand tu joueras, je te donnerai le brassard. Si tu arrives à faire 20 matches max, ce sera bien’’. Il m’a challengé, là ou plein d’autres m’auraient passé de la pommade avant de me mettre un râteau. À l’arrivée, j’ai fait 34 matches. »
Insuffisant toutefois pour inciter les dirigeants de l’époque à lui renouveler leur confiance. « On m’a dit que mon salaire posait problème, alors qu’il n’y avait eu aucune discussion, que personne ne savait ce que j’aurais pu demander. Si j’avais été trop cher, j’aurais pu l’accepter, mais quand j’ai appris que les joueurs qui avaient été recrutés touchaient autant, voire plus que moi, j’avoue avoir été très déçu. Je n’ai pas trouvé ça honnête. » C’est finalement à Angers qu’il a prolongé et terminé sa carrière.
Des Trophées à gogo
Un Grand Chelem qui lui échappe sur une séance de tirs au but perdue lors de la finale de la Coupe de Ligue, édition 2003-2004, finalement remportée par le FC Sochaux. Oui, au palmarès national de Nicolas Gillet, sous les couleurs du FC Nantes, seule manque cette mention. Parce qu’avec les Canaris, il a soulevé deux Coupes de France (1999 et 2000), remporté le titre de champion de France de Ligue 1 (2001), a brandi le Trophée des Champions (2001).
« J’ai passé de très bons moments à Lens et au Havre, mais Nantes, c’est mon club de cœur. Je n’y ai vécu que de belles choses. À cette époque, Nantes était un club tellement différent des autres. Mais c’est en partant que je m’en suis rendu compte. Quand tu y es, tu crois que c’est partout pareil. Mais non. À Nantes, on ne pensait que collectif, sur et en dehors du terrain. Mais des Coco Suaudeau, des Raynald Denoueix, il n’y en a pas partout. Aujourd’hui, il est loin ce Nantes-là. » Tout comme s’éloigne l’une des très grandes dates de sa carrière, cette unique sélection en équipe de France lors de la Coupe de Confédérations, en 2001, remportée par les Bleus.
Oui chef !
« Quand j’ai mis fin à ma carrière (été 2012), j’avais besoin de voir autre chose, de m’écarter du milieu. » Ce fut même un grand écart. Ses crampons, il les troqua en effet pour une toque de cuistot. Chef Gillet ? « Non, non… Je ne suis pas un grand cuistot, disons que je sais faire à manger. Je donnais un coup de main en cuisine. C’était un petit resto tenu par des amis, de cinquante couverts. Il y avait une ambiance exceptionnelle. » En parallèle, toujours à Nantes où il s’est (ré)installé, il aidait à rénover des maisons. Jusqu’à ce que le foot l’aspire à nouveau. Le foot amateur cette fois, DES (Diplôme d’État Supérieur) et BEF (Brevet d’Entraîneur de Football) en poche.
« Ça fait maintenant dix ans que je suis éducateur, à Carquefou, et depuis deux ans, je m’occupe de la réserve, tout en étant responsable sportif du club. Après, aller plus haut ? Je ne m’interdis rien. Là, j’apprends beaucoup, je vis des choses extraordinaires. Le BEPF (Brevet d’Entraîneur Professionnel de Football), le « Formateur », avant, je ne me posais pas la question, aujourd’hui je me dis pourquoi pas. »
En bref… En bref… Né le 8 novembre 1976, à Brétigny-sur-Orge Formé à Nantes 1997-2004 : Nantes (149 matches L1) 2004-2007 : Lens (57 matches L1) 2007-2010 : HAC (20 matches L1, 65 matches L2) 2010-2012 : Angers (26 matches, L2)
Pat Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Un joueur, deux maillots. Avant la réception d’Angers, dimanche 1er décembre 2024 (17 h), nous avons retrouvé Jérémy Hénin, formé et révélé au HAC, un défenseur dont la carrière s’est arrêtée sous les couleurs du SCO au printemps 2014.
Mai 2008, le HAC de Jérémy Hénin fête à Deschaseaux l’accession en L1 et le titre de champion de France de L2
« Paroles d’ex », épisode XII. Aujourd’hui, coup de projecteur sur Jérémy Hénin (47 ans), défenseur qui a caressé ses premiers cuirs dans les rangs de l’ASPTT Le Havre, avant d’intégrer la Cavée et d’y dessiner les contours d’une carrière longue de deux décennies, ou presque.
Le champagne, le jacuzzi
« Quel flop ce premier match avec les pros ! » C’était au cœur de l’hiver 1996, en Coupe de France (16es de finale), à Blénod. Le HAC évoluait en D1, son adversaire en N3. Il y avait les Revault, Ibou Ba, Uvenard, Daury, Lagrange, Caveglia… Et il y eut le couac, cette élimination aux tirs au but. « Mais le HAC, c’est surtout des images qui resteront gravées, comme cette soirée de l’accession (NDLR : mai 2008) où je fais péter le champagne dans la tribune, où le président Louvel finit dans le jacuzzi du stade. C’est pour de tels moments qu’on fait ce métier. »
Ce métier appris à la Cavée, après quelques années sous le maillot de l’ASPTT Le Havre. « Quand j’étais là-bas, Michel Lemarchand, qui s’occupait à l’époque de l’école de foot du HAC, venait voir mes parents tous les ans. Il voulait que je vienne au HAC. Mais j’étais bien à l’ASPTT. Et puis à mes 14 ans, c’est Pierre Foissac qui est venu me chercher. Et j’ai dit oui. » Des montées (2), des descentes (3), « quelques prises de tête aussi, mais c’est mon caractère qui est comme ça », Jérémy Hénin aura donc presque tout connu au Havre AC, avant (1996-2004) et après (2007-2010) une parenthèse à Sedan. Cette étape dans les Ardennes qui lui offrit notamment le Stade de France. Et ce, à l’occasion de la finale de la Coupe de France, édition 2004-2005, finale perdue devant l’AJ Auxerre de Guy Roux (1-2).
« C’est Nico Gillet qui a soufflé mon nom »
« Angers, c’est d’abord une belle aventure humaine. » Une histoire longue de quatre années, les quatre dernières de sa carrière, aux premières lignes écrites suite à l’appel d’un ami. « Jean-Louis Garcia, l’entraîneur, cherchait un défenseur central. Et c’est Nicolas Gillet, qui venait de quitter le HAC pour signer à Angers, qui lui a soufflé mon nom. »En fin de contrat avec le club doyen, et au chômage durant quelques jours, Hénin a ainsi rejoint le SCO à l’été 2010.
« Et j’ai fini par prendre la place de Nico. Il ne jouait plus. Et ça m’a touché, car c’est lui qui m’a fait venir et derrière, il n’a pas eu la fin de carrière qu’il méritait. Il n’a même pas eu l’occasion de faire le match de ses adieux au foot pro. C’est dur… » Hénin, lui, les a faits (en 2014) au SCO et à sa carrière après quatre saisons traversées en L2. « Mais avec deux demi-finales de Coupe de France quand même. » L’une perdue face au PSG de Nenê, d’Hoarau et de Bodmer (1-3, avril 2011), l’autre face à Rennes (2-3, avril 2014).
« Chauffeur-livreur, manutentionnaire, ou autre, peu importe »
Une situation personnelle qui évolue, des proches au chevet desquels il dut rester… Durant deux ans et demi, la vie de Jérémy Hénin fut consacrée aux autres, à son père, malade, à sa compagne, elle aussi appelée à combattre la maladie. « Aujourd’hui, elle va super bien, elle est sur le bon chemin », rassure celui qui n’a actuellement plus de lien direct avec le football. « En fin de saison dernière, pour diverses raisons, j’ai quitté le club (NDLR : l’ES Bouchemaine) où j’étais éducateur et adjoint de l’entraîneur de la première. Et aujourd’hui, je ne fais rien. Disons que je suis en transition. »
Une transition qu’il n’entend toutefois pas étirer trop loin dans le temps. « Chauffeur-livreur, manutentionnaire, ou autre, peu importe. Je prendrai ce qui se présentera, quand tu dois bosser, tu n’as pas le choix. » Et le foot ? « Je ressens déjà un manque, notamment de l’école de foot. Je me suis passionné pour les petits, les 7-9 ans. J’aime leur apprendre les bases. C’est quelque chose que je referai, c’est sûr. J’attends qu’on me propose un bon projet. »
En bref… En bref… Né le 12 novembre 1977 à Harfleur Formé au HAC 1996-2004 : HAC (124 matches L1, 92 matches L2) 2004-janv. 2007 : Sedan (20 matches L1, 70 matches L2) Janv. 2007-2010 : HAC (15 matches L1, 83 matches L2) 2010-2014 : Angers (86 matches L2)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Il est de retour, l’espace d’un choc, version course au maintien, programmé dimanche 1er décembre 2024 au Stade Océane (17h) entre le HAC, le club de sa ville, de ses débuts, et Angers, là où Himad Abdelli a pris son réel envol. Et c’est Oswald Tanchot, l’entraîneur qui l’a lancé, qui nous parle de l’international algérien.
Himad Abdelli s’est fait sa place au sein du collectif angevin
« Avec plaisir. » A priori, le feu était au vert, Himad Abdelli prêt à se plier au jeu de l’interview. « Mais il faut passer par le club. »
Le club, à savoir Angers SCO, et son service communication, forcément débordé par les multiples sollicitations nationales et internationales, dont l’objectif premier est… de ne pas communiquer. Un concept. « Nous ne souhaitons pas qu’Himad s’exprime avant ce match », nous a-t-on fait savoir. Il est vrai que les trente minutes d’entretien auraient perturbé la préparation de l’ex-Havrais, enfant du Mont-Gaillard appelé, pour la première fois depuis son départ du HAC, à l’été 2022, à fouler dimanche 1er décembre 2024 la pelouse de ses débuts. Sous le maillot angevin.
Un joueur de complément, de rotation
Alors, puisque l’idée était de braquer les projecteurs sur le milieu de terrain de 25 ans, maître à jouer et capitaine du SCO, c’est vers Oswald Tanchot que l’on s’est tourné. Parce que c’est lui, l’actuel entraîneur de Grenoble, qui a suivi de près les premiers pas d’Abdelli au sein du groupe professionnel. « Il avait un profil tellement différent des autres,se souvient celui qui fut sur le banc du Havre AC d’octobre 2016 à mai 2019. Pourtant, il ne figurait pas parmi les jeunes auxquels le club prédisait un réel avenir. On me parlait plutôt d’un joueur de complément, de rotation. Il faisait partie des meubles à la Cavée, puisqu’il était là depuis tout petit et finalement, il passait toujours derrière ceux qui arrivaient de l’extérieur. »
Seulement voilà, si talentueux était-il lors de sa première percée chez les pros, Abdelli peinait sans cesse à balayer ses problèmes de poids. « Avant la reprise de la saison (2018), on l’a challengé, on lui a dit : ‘‘Si tu es au poids, tu restes, si tu ne l’es plus, tu retournes à la formation.’’ Il est resté au poids voulu pendant quelques mois, et lorsqu’il a signé pro (janvier 2019), il s’est relâché. »
« Il est devenu un homme, un vrai professionnel »
Le successeur d’Oswald Tanchot, Paul Le Guen, dut lui aussi insister afin qu’Abdelli rejette les kilos en trop. Un problème qui n’en est aujourd’hui plus un pour ce joueur invité, après 76 matches en faveur du « doyen » (5 buts, 5 passes), à quitter sa ville natale et son club de toujours à l’été 2022. Direction Angers pour une première percée en L1 (30 matches, 2 buts, 2 passes), avant un retour en L2 (35 matches, 9 buts, 2 passes) et une accession en L1 au printemps dernier.
Angers, là où l’international algérien (3 sélections) s’est épanoui en tant qu’homme et joueur. Au sein du « onze » type imaginé par Alexandre Dujeux, il est intouchable. « Il a un vrai QI foot, dit Tanchot. Pour autant, au HAC, avait-il conscience que son talent faisait de lui un joueur capable d’aller très haut ? Je ne pense pas. Mais à l’époque, une fois sorti de Saint-Laurent (NDLR : l’ancien centre d’entraînement), il était très sollicité. Parce qu’il est Havrais et que c’est dur, quand tu es joueur dans ta ville, de résister aux tentations qu’il y a autour. Là, il a coupé avec des habitudes, est devenu papa, un homme, tout simplement, un vrai professionnel. Et je pense qu’il va entrer dans ses belles années. Techniquement, il peut viser le haut de la Ligue 1. C’est vraiment un beau joueur. En plus, c’est un garçon qui ne posait jamais de problème. » Dimanche, il est toutefois à craindre qu’il en pose quelques-uns.
Angers et sa bande d’ex-Havrais
Il n’est pas seul, Himad Abdelli, à garder sous le maillot du SCO des souvenirs faits de ciel et de marine. Avec lui, évolue notamment Florent Hanin (34 ans), natif du Havre, formé au HAC, passé par le Portugal, la Grèce, la Belgique, la Norvège et la Suisse, avant de réapparaître au Paris FC (2020-2023) puis de rejoindre Angers. Et ce n’est pas tout. Dans le rôle du numéro 1 du SCO, c’est Yahia Fofana (24 ans) qui s’impose, lui aussi ex-pensionnaire de la Cavée, champion d’Afrique en titre avec la Côte d’Ivoire, vu 38 fois dans le but du HAC avant de s’engager gratuitement à Angers à l’été 2022. Fait du hasard, la doublure de Fofana se nomme Zinga, Melvin de son prénom (22 ans), né à Montivilliers, ancien élève de la Cavée et Angevin depuis juillet 2020. En un peu plus de quatre ans, il n’a pu croquer, en championnat, que cinq matches de L2.
Enfin, toujours sur le pré, le SCO peut également compter depuis l’été 2023 sur Zinédine Ferhat (31 ans), international algérien qui a flambé au HAC (2019-2022), notamment lors de cet exercice 2017-18 ponctué de vingt passes décisives. Et qui coache tout ce beau monde ? Alexandre Dujeux (48 ans), ex-défenseur havrais (2003-janv. 2005), dont l’un des adjoints n’est autre que Romain Hequet (36 ans), vu au sein du staff technique du HAC aux côtés d’Oswald Tanchot, de Paul Le Guen et de Luka Elsner, une aventure stoppée à l’été 2023 sur une accession, avant qu’il ne signe en faveur d’Angers, pour une nouvelle accession.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Un joueur, deux maillots. Avant le déplacement à Nice, samedi 7 décembre 2024 (19 heures), nous avons retrouvé Grégory Paisley, passé par le Havre AC sous l’ère Domergue, un défenseur dont la carrière a fait étape dans la baie des Anges.
Grégory Paisley, ex-défenseur du HAC, vu également sous le maillot de l’OGC Nice
« Paroles d’ex », épisode XIII. Coup de projecteur sur Grégory Paisley (47 ans), joueur formé au PSG, un défenseur qui a réellement pris son envol sous le maillot du HAC avant de mettre le cap à l’est (Sochaux, Metz, Troyes et Strasbourg) et de descendre plein sud, pour une escale à Nice.
« On était dans la machine à laver »
Quelques matches avec le PSG, le club de sa ville natale, quelques autres avec le Servette de Genève (Suisse) et le Stade Rennais, avant que le club breton ne le prête au Havre AC, promu en L1, à l’été 2002. Il avait alors 25 ans. « Et j’ai vraiment kiffé mon année au HAC, dit-il d’emblée. Chez les pros, cela a été ma première saison pleine. Je crois d’ailleurs que je n’ai loupé qu’un seul match, pour suspension. J’aurais vraiment voulu m’y installer. Si on s’était maintenus, je signais pour trois ans (NDLR : il fut finalement vendu à Sochaux par Rennes). »
Seulement voilà, à peine remontés, les Ciel et Marine de Jean-François Domergue furent renvoyés en L2. Et ce, au terme d’une étrange saison (2002-2003). Alors que début mars, les planètes semblaient s’aligner, le HAC se mit à dérailler, une défaite, puis deux, puis trois… puis huit d’affilée. « On était dans la machine à laver, on ne comprenait plus rien. On se demandait ce qu’on était en train de faire. On pouvait y mettre la meilleure volonté du monde, rien ne tournait en notre faveur. Je n’avais jamais vécu un truc pareil. »
Sur le papier, il y avait pourtant les Vencel, Diawara (Souleymane), Hénin, Chimbonda, et autres Bertin (Alexis), Mansouri, Beuzelin et Lesage. Sans oublier Ducrocq, son ami, parrain de sa fille. « Mais devant, il n’y avait que les deux gamins de dix-huit piges, « Toons » (Le Tallec) et « Flo » (Sinama-Pongolle). C’était chaud pour s’en sortir en L1. On avait fait Milan Osterc, mais… Il était gentil Milan, mais je crois que j’aurais pu jouer avant-centre. Mais je ne remercierai jamais assez le HAC, c’est là que tout a vraiment commencé. »
« Pour moi, le Sud c’était Troyes »
« J’arrivais en fin de carrière. » Il a alors 32 ans, lorsqu’au cœur de l’année 2009, à la sortie de deux saisons à Strasbourg, Grégory Paisley prit la direction de Nice. « À l’époque, pour moi, le Sud c’était Troyes. Je n’étais jamais descendu plus bas. » D’abord entraîné par Didier Ollé-Nicolle, puis par le duo Roy-Marsiglia, il disputa 29 matches la première saison, avant d’être relégué sur le banc.
« La deuxième saison, on m’a effectivement fait comprendre que je jouerais beaucoup moins. Dans l’axe, j’étais le troisième choix, derrière Civelli et Pejcinovic. Bon, j’ai accepté ce statut, j’étais toujours dans le groupe. J’ai pris mon mal en patience et quand il a fallu compter sur moi, j’ai répondu présent. Mais sportivement, ces deux saisons ont été très moyennes pour le club (15e et 17e). »
« Mais qu’est-ce que tu es en train de faire ! »
À l’été 2012, après une dernière tournée sous le maillot de Guingamp, il entendait couper net avec le foot. Mais… « Dès le mois de septembre 2012, Philippe Genin (NDLR : journaliste à beIN SPORTS) m’appelle pour me proposer un poste de consultant. C’était un jeudi et là, il me demande si je suis dispo le samedi d’après pour faire Evian-Thonon-Gaillard – Lorient. Et là, je l’interroge : ’’Pour faire quoi ? Je ne sais pas commenter’’. Il avait dû détecter que je savais aligner un sujet, un verbe et un complément dans une même phrase. J’ai accepté et, tout de suite après, je me suis dit : ’’Mais qu’est-ce que tu es en train de faire !’’ Et ça fait douze ans que ça dure sur beIN. »
Récemment arrivé au micro de RMC, Paisley s’inscrit comme un solide consultant. Néanmoins, il sait que l’impression d’avoir fait le tour de ce rôle le gagnera. Alors l’ex-défenseur a pris les devants. Depuis, peu, il est en possession de son diplôme de manager général, décroché à l’Université de Limoges. « Maintenant, il n’y a plus qu’à activer les leviers, les réseaux, pour peut-être trouver une place dans un club. »
En bref… En bref… Né le 7 mai 1977 à Paris Formé au PSG Août 1997 – nov. 1997 : Servette Genève (Sui) (11 matches) Nov. 1997 – janv. 2001 : PSG (18 matches L1) janv. 2001 – 2002 : Rennes (22 matches L1) 2002-2003 : HAC (37 matches L1) 2003-2005 : Sochaux (49 matches L1) 2005-janv. 2006 : Metz (8 matches L1) janv. 2006-2007 : Troyes (44 matches L1) 2007-2009 : Strasbourg (36 matches L1, 29 matches L2) 2009-2011 : Nice (37 matches L1) 2011-2012 : Guingamp (26 matches L2)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
- titanhac76
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
1,85 m. Poids : … Le poids ? Inconnu. Ou
plutôt, pas communiqué officiellement. Il
serait d’environ 83 kg, mais personne au
club n’a souhaité le confirmer, et le numéro
10 d’Angers n’aime pas trop y être
rapporté. Le sujet est un peu tabou, la balance
lui a parfois joué des tours dans son
club formateur, au Havre, et il y a quelques
semaines à peine, un dirigeant du SCO,
pourtant admiratif du milieu de 25 ans,
glissait à son sujet qu’il grignotait encore
quelques bonbons.
Alors, petit surpoids ou pas ? Aucunement,
et là-dessus, les interlocuteurs
sont unanimes. Ils arguent notamment
que le taux de graisse d’Abdelli n’est pas
du tout élevé. « Il est surtout charpenté, relevait
il y a quelques jours son entraîneur,
Alexandre Dujeux. C’est quelqu’un de solide.
»« Je sais que j’ai un gabarit assez costaud,
avait insisté l’intéressé dans la foulée.
Mais quand les gens me voient torse nu,
ils se rendent compte que c’est juste du physique,
pas du gras. » En fait, Abdelli pèse
surtout sur le jeu. Il est, d’assez loin, le
meilleur joueur de champ d’Angers, avec
une faculté à orienter le jeu facilement. Et
si son physique n’est donc pas celui d’un
numéro 10 traditionnel, il ne le dessert
pas. « Je m’aide beaucoup de mon corps,
confiait le joueur. Je sais que si je protège
mon ballon, ça va être difficile de faire le
tour. »
Les stats parlent pour lui, avec 4 buts et
1 passe décisive, et la confiance du coach
aussi. Dujeux en a fait son leader en lui
confiant le brassard cette saison. « Ça me
donne un boost », disait Abdelli, qui partage
le tissu avec Pierrick Capelle, plus
souvent remplaçant désormais.
“J’ai foi en lui depuis le début.
Je pense qu’il ne se rend pas bien
compte de son potentielALEXANDRE DUJEUX, ENTR'AÎN'EUR D’ANGERS
Après les sollicitations de l’été et la saison
cata du SCO il y a deux ans, ponctuée par
une dernière place, « je voulais être ici et
montrer qu’Angers peut rester en Ligue 1 »,
martelait-il. Et sa détermination ne permet
pas seulement à son club de flotter
au-dessus de la zone rouge (14e). Elle lui a
servi, à titre personnel, pour rejouer avecl’Algérie. Plus d’un an après, avec un petit
quart d’heure pour s’exprimer, il a su délivrer
une passe décisive, là encore (5-1
contre le Liberia, le 17 novembre).
« J’ai foi en lui depuis le début, commentait
Dujeux. Je pense qu’il ne se rend pas
bien compte de son potentiel. Et c’est un des
joueurs qui pressent le plus en L1. C’est une
chance de l’avoir. » Et un danger pour Lyon,
aujourd’hui, qui devra le contrôler pour
couper ses sorties de balle et limiter ses
petites gourmandises avec le ballon.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Parti du HAC le mois dernier pour devenir l’adjoint d’Hervé Renard à la tête de la sélection saoudienne, François Rodrigues admet avoir ressenti une certaine « usure » en tant que patron de la Cavée Verte et découvre avec « enthousiasme » un nouveau métier, qui pourrait l’emmener à la Coupe du monde 2026.
François Rodrigues a été choisi en tant qu’adjoint numéro un au sein du staff d’Hervé Renard
Dans l’attente de disposer de sa propre maison et d’être rejoint par femme et enfants en janvier 2025, François Rodrigues a pris ses quartiers dans un hôtel de Riyad depuis début novembre. Entre deux rassemblements, l’un dans le cadre des éliminatoires au Mondial 2026, l’autre pour le compte de la Coupe du Golfe, celui qui aura passé quinze années de sa vie en ciel et marine (2000-2009, 2018-2024) évoque ce grand changement.
Comment se sont déroulés vos débuts avec la sélection saoudienne ?
« Je découvre un autre métier, un autre rythme, qui n’a rien à voir avec celui d’entraîneur de club ou de directeur de centre. C’est à la fois extrêmement prenant lorsque nous sommes en stage, et ça te laisse pas mal de temps d’observation en dehors. Je suis plein d’enthousiasme, j’apprécie de retrouver le terrain, mon cœur de métier (NDLR : il n’avait la charge d’aucune équipe cette saison à la Cavée), de travailler auprès d’un technicien comme Hervé Renard, qui est quelqu’un de très charismatique, tout le monde le sait, mais aussi de très bienveillant. »
Je suis beaucoup dans l’observation du championnat saoudien »
À quoi ressemblent vos journées ?
« Quand nous sommes en rassemblement, nous travaillons comme dans un club, en cherchant toutefois à prendre un peu de recul, à insister sur certains détails. Pour moi qui ai toujours travaillé dans la formation, avec pour objectif de voir les jeunes se développer, qui aime lorsque ça pulse à l’entraînement, ce n’est pas toujours facile. (sourire) Hervé est parfois obligé de me freiner : ‘’Calme, calme, les joueurs ont aussi besoin de souffler lorsqu’ils viennent en sélection.‘’ Même chose en dehors des rassemblements, je lui ai dit : ‘’N’hésite pas à m’envoyer voir des matches !‘’ Je suis beaucoup dans l’observation du championnat saoudien, car il faut que je m’approprie les joueurs, j’ai échangé avec Laurent Blanc (coach d’Al-Ittihad), Sabri Lamouchi (coach d’Al-Riyadh)… J’apprends les facettes du métier. »
Et vous avez déjà eu l’occasion de disputer deux rencontres qualificatives pour le Mondial 2026…
« La priorité d’Hervé était de redonner confiance à un groupe qui sortait d’une expérience compliquée avec Roberto Mancini. On était plutôt contents après l’Australie (0-0), parce qu’après quelques jours d’entraînement, nous avons livré un bon match qui aurait même pu tourner en notre faveur. Sur le deuxième en revanche (0-2), nous sommes tombés sur une équipe d’Indonésie qui a su profiter des conditions très particulières. Le taux d’humidité était extrêmement élevé là-bas, j’étais moi-même fatigué à ne rien faire. (sourire) On a pris un but rapidement, puis un orage sur la tête, le terrain s’est dégradé, et on s’est fait contrer. Sur le plan comptable, ce n’est pas l’opération qu’on espérait, mais la qualification reste largement accessible (1). »
« Mathieu (Bodmer) m’a dit : ‘‘Vas-y, fonce !’‘ »
Revenons sur votre départ du HAC. Pouvez-vous nous en raconter les coulisses ?
« Cela faisait six ans que j’étais revenu au club. Au bout d’un moment, il y a une forme, non pas de lassitude, mais d’usure qui se crée, car le métier de directeur de la formation est très anxiogène, avec des problèmes à régler chaque matin. Ça pompe beaucoup d’énergie, et cela faisait donc quelques mois que je m’interrogeais. J’avais eu des contacts au Maroc, j’avais discuté aussi avec Laurent Bonadei (ex-adjoint d’Hervé Renard devenu sélectionneur des Bleues), qui est un ami depuis notre collaboration au PSG (2013-2015), pour intégrer éventuellement le staff de l’équipe de France féminine. Et puis lorsqu’Hervé Renard a cherché à construire son staff pour l’Arabie saoudite, lui et Gilles Fouache (ex-entraîneur des gardiennes tricolores devenu celui des gardiens saoudiens), que je connais depuis longtemps aussi, lui ont glissé mon nom. Hervé m’a appelé et le feeling est tout de suite très bien passé. On s’est dit : ’’Allez, on y va !’‘ »
Vous n’avez pas hésité une seconde ?
« Je ne vais pas dire que je n’ai pas passé une ou deux nuits blanches. Il s’agit quand même d’un changement de vie radical, tant sur le plan professionnel que familial. La facilité aurait voulu que je reste tranquillement à mon poste de directeur de centre. Mais dans la vie, il faut savoir prendre des risques. J’avais besoin de redonner un coup de boost à ma carrière. Peut-être que je me rendrai compte sur la durée que ce métier ne me correspond pas. Pour le moment, j’ai vu cette proposition comme une opportunité formidable. Les dirigeants du HAC, Mathieu (Bodmer, le directeur sportif), les deux présidents (Jean-Michel Kociszewski à l’Association et Jean-Michel Roussier à la SASP), l’ont d’ailleurs très bien compris. Mathieu m’a dit : ‘’Si c’est ce dont tu as envie, vas-y, fonce !‘’ »
On imagine que cette offre était aussi difficilement refusable sur le plan financier…
« Il est évident que j’arrive à un âge (55 ans) où il faut aussi penser à son avenir. Les Saoudiens sont très respectueux des contrats. Celui que l’on m’a offert est effectivement un beau contrat, mais attention, nous sommes à des années-lumière de ce que peuvent toucher les stars étrangères venues ces dernières années dans le championnat local. Par contre, il faut savoir que tout est net d’impôt, ce qui est forcément intéressant. Et que les Saoudiens aiment fonctionner aux objectifs. Si nous parvenons à qualifier l’équipe pour le Mondial 2026, alors de jolis bonus pourraient tomber. En revanche, si nous échouons, tout s’arrêtera probablement en novembre 2025 à l’issue de mon contrat. Je connais les règles. »
« Il y a deux ou trois jeunes que je prendrais tous les jours à la Cavée »
Que garderez-vous de votre deuxième passage au Havre AC ?
« Ma grande fierté restera d’avoir installé le HAC à la deuxième place des centres de formation français il y a deux ans, un classement que le club n’avait encore jamais atteint. Tout un process a été mis en place. Alors oui, on aimerait gagner la Coupe Gambardella, oui, on aimerait sortir encore davantage de joueurs, mais il ne faut pas oublier que le budget alloué par le HAC à la formation reste bien inférieur à d’autres. Mais il y a au HAC un savoir-faire, des personnes extrêmement compétentes dans leur domaine, qu’il soit sportif ou non. Je pense d’ailleurs que Jaïr (Karam, coach de la réserve promu à la direction du centre), qui a par le passé assumé de grosses responsabilités en tant que sélectionneur de la Guyane, a toutes les qualités pour réussir. J’ai quitté au HAC des personnes qui resteront des amis, un club et une ville auxquels je resterai à jamais lié. »
Rêvez-vous parfois de Los Angeles, Mexico ou Toronto ?
« Qui travaille dans le monde du foot rêve forcément de la Coupe du Monde. Ce serait une expérience incroyable. Ce que je peux dire, c’est que l’on devrait voir apparaître de très bonnes sélections saoudiennes dans les années futures. Le pays se donne vraiment les moyens dans l’optique du Mondial 2034, a recruté des pointures comme Nasser Larguet (Directeur technique national), dont le travail commence à porter ses fruits. J’ai été très agréablement surpris par le niveau technique du joueur saoudien, qui aime le football léché, élégant, mais doit en revanche gagner en puissance athlétique. Je suis allé voir la sélection U17 et je peux vous dire qu’il y a deux ou trois jeunes que je prendrais tous les jours à la Cavée. C’est peut-être d’ailleurs une piste à creuser. »
(1) L’Arabie saoudite est quatrième de son groupe de six, à un point de l’Australie (2e), à quatre journées du terme. Les deux premiers seront qualifiés pour le Mondial, mais les 3e et 4e auront encore la possibilité de décrocher leur billet.
Un staff très bleu-blanc-rouge
Outre François Rodrigues, Hervé Renard a choisi quatre autres spécialistes français pour l’accompagner à la tête des Faucons Verts : David Ducci, son bras droit de longue date, le Havrais Gilles Fouache (photo), qui officiait en tant qu’entraîneur des gardiennes tricolores depuis 2018, Alexandre Kerveillant, analyste vidéo passé par Monaco, Nantes ou encore la Chine avec Bruno Genesio, et David Barriac, un préparateur athlétique ayant œuvré à Monaco, Toulouse et Nottingham Forest entres autres. « Sauf lorsque nous sommes entre nous, nous nous exprimons exclusivement en anglais car tous les membres du staff ne sont pas francophones », précise François Rodrigues, choisi en tant qu’adjoint numéro un par Hervé Renard.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Un joueur, deux maillots. Avant la réception de Strasbourg, dimanche 15 décembre 2024 (17 heures), nous avons retrouvé Teddy Bertin, formé à Amiens et révélé au HAC, un défenseur qui a croqué une tranche de carrière épaisse de cinq saisons sous les couleurs strasbourgeoises.
Teddy Bertin, ici lors des 140 ans du club doyen, un ex du HAC dont la carrière a fait étape à Strasbourg
« Paroles d’ex », épisode XIV. Coup de projecteur sur Teddy Bertin (55 ans), un défenseur au pied droit surpuissant, pilier du HAC durant sept ans, un « central » passé par l’Olympique de Marseille entre l’été 1997 et le printemps 1998, avant de se poser à Strasbourg, où il a presque tout connu.
« Il y a bien eu deux-trois excès »
« C’était la famille, tout simplement. » Arrivé d’Amiens à l’âge de 22 ans, le natif de Flixecourt (Somme) s’est rapidement plongé dans l’ambiance du doyen, s’est tout aussi rapidement imposé comme un défenseur de taille L1. « La chose dont je suis le plus fier, c’est de ne jamais avoir connu la descente en L2 avec le HAC. On a parfois été au bord de la crise, mais on a toujours été soutenus par un public incroyable. »
Aux côtés des Dhorasoo, Ibou Ba, Brando, Delaunay, Revault et autres pépites, Bertin s’est rapidement fait un nom. Défensivement, rarement il ne craquait, offensivement, son pied droit, ses frappes et ses coups francs venus d’ailleurs permettaient de soigner par instants l’efficacité des Ciel et Marine. « Cette frappe de 40 mètres que je mets face à Bastia, à Deschaseaux, je ne l’oublierai jamais. » C’était en 1996. « Comme cette demi-finale de Coupe de la Ligue qu’on perd face au PSG. » C’était en 1995.
« On avait une génération de mecs qui mouillaient le maillot. Bon, je ne vais pas dire qu’on était perchés, mais on se foutait un peu de tout. Après les matches, oui on sortait en boîte, mais en semaine et le week-end, on répondait présent sur le terrain. Certains disaient qu’on sortait trop, mais aujourd’hui, ils disent quoi les gens ? Eh bien ils se plaignent de ne plus jamais voir les joueurs, en ville ou en soirée. Ils ne les voient même plus aux entraînements ! C’est mieux ? Je ne crois pas. »
Et puis le HAC, ce sont aussi deux personnages, disparus, qui resteront ancrés à ses souvenirs : « Jean-Pierre Hureau, le président auquel je dois tout, et Guy David, celui qui m’a donné l’envie de devenir un jour entraîneur. »
« On avait sans cesse les supporters sur le dos »
Comme un clin d’œil du destin, c’est aux dépens de son club formateur, Amiens SC, qu’il a remporté l’unique titre de sa carrière. À savoir la Coupe de France, édition 2000-2001, déposée dans la salle des trophées du RC Strasbourg. « C’était étrange, car en même temps, nous étions relégués en Ligue 2. Oui, à Strasbourg, j’ai vraiment tout connu. »
De la Coupe de France à la Coupe de l’UEFA, en passant par le Trophée des Champions perdu face au FC Nantes (juillet 2001), les soirées de L1, puis de L2 et un retour en L1 célébré lors de la réception… du HAC (mai 2002), il a en effet été traversé par diverses émotions. « C’était top, se souvient-il. Alors oui, avec le public, c’était parfois tendu. Quand on est descendus, on avait sans cesse les supporters sur le dos, mais que pouvait-on leur dire ? Lorsque les gens payent pour venir au stade, c’est pour vibrer. Mais bon, lorsque j’étais là-bas, les supporters ont quand même vécu de belles choses. La Coupe, ce n’est pas rien. C’était une fierté pour les Alsaciens. Ils sont un peu comme les Corses, leur région ça compte plus que tout. Je ne regrette rien de mon passage au Racing. »
Comme il ne regrettera pas ce dernier chapitre de sa carrière, à Châteauroux, où il fut là aussi acteur d’une grande épopée, en Coupe de France toujours, via cette finale de mai 2004 perdue devant le PSG (0-1).
En quête d’un nouveau projet
Ses liens avec le football n’ont jamais été rompus. Sur le pré, il y est même resté jusqu’à ses 45 ans, dans les rangs de l’US Cozes, tout près de Royan (Gironde). « En même temps, je passais mes diplômes d’entraîneur. Et puis en 2013, grâce à Olivier Echouafni, j’ai eu l’opportunité d’intégrer le centre de formation d’Amiens pour prendre en charge les U19 Nationaux. »
Auparavant, il avait été vu sur les bancs d’Eu FC (2011-12) et de l’AM Neiges (2012-13). « Mais après six ans à Amiens, j’ai eu envie de (re)trouver un projet seniors. » De Boulogne-Billancourt à Toulon, de la « B » de Beauvais à Saint-Quentin, il a ainsi navigué entre N3 et N2. « Depuis la fin de la saison dernière, je suis à la recherche d’un projet. À Toulon, mon contrat n’a pas été renouvelé, le président a choisi de miser sur l’entraîneur qui a fait monter Aubagne en N1 (Mohamed Sadani). C’est comme ça, je suis parti en bons termes. »
En bref… En bref… Né le 6 août 1969 à Flixecourt Formé à Amiens SC 1991-1997 : HAC (187 matches L1) 1997-1998 : Marseille (21 matches L1) 1998-2003 : Strasbourg (114 matches L1, 38 L2) 2003-2007 : Châteauroux (137 matches L2)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
C'était pour toi ce message.
Tu as mordu à l'hameçon.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
N'empêche que je maintiens que Bayo était un joueur indispensable à notre équipe et que je ne vois personne l'avoir remplacé en type de profil au sein de l'équipe ; ce joueur a le sens du but et il ne met pas 5 mn à réfléchir s'il peut tirer ou pas, il tire.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Ne me tombez pas dessus je deconne.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Grillé, je l'avais annoncé dès dimanche
"par EXPAT95 » 15 déc. 2024 19:00
Ben à Bodmer de prendre ses responsabilités maintenant. Je pense qu'il faut passer à autre chose et virer Digard mais comment le faire ? On a encadrement de la masse salariale et interdiction de recruter à titre onéreux, donc c'est pratiquement impossible à faire sauf si Digard démissionne et qu'on prenne un coach libre et au même salaire que Digard.
Ceci dit, Tanchot va bientôt se faire virer de Grenoble vu ses résultats, il sera libre et dans nos prix "
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Mince. Je m’incline.EXPAT95 a écrit : ↑19 déc. 2024 00:15Grillé, je l'avais annoncé dès dimanche
"par EXPAT95 » 15 déc. 2024 19:00
Ben à Bodmer de prendre ses responsabilités maintenant. Je pense qu'il faut passer à autre chose et virer Digard mais comment le faire ? On a encadrement de la masse salariale et interdiction de recruter à titre onéreux, donc c'est pratiquement impossible à faire sauf si Digard démissionne et qu'on prenne un coach libre et au même salaire que Digard.
Ceci dit, Tanchot va bientôt se faire virer de Grenoble vu ses résultats, il sera libre et dans nos prix "
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Victor Hugo, pour le Paris-Normandie.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?